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5 000 personnes ont applaudi le leader d’En Marche.

Au Zénith, Macron fait salle comble !

Le candidat pour l’Elysée poursuit sa campagne dans les Hauts-de-France. Après Hénin-Beaumont, c’est sur les terres de Martine Aubry qu’il s’est rendu ce 14 janvier.

Il fallait être patient, samedi après-midi, pour voir celui qui est considéré comme le troisième homme de l’élection présidentielle. Mais l’attente devant les portes du Zénith a été plus divertissante que prévu.

Un militant lillois et pas n’importe lequel, le “Pap 40 de l’église de la très sainte consommation”, n’a cessé de s’attaquer à l’ex-ministre de l’économie. Il en a également profité pour se déclarer candidat à l’élection présidentielle. Il était accompagné d’une équipe en civil chargée de distribuer des tracts de Jean-Luc Mélenchon. Vêtu d’une soutane, arborant une Rolex ainsi qu’un sceptre du MEDEF, ce gourou a déjà fait parler de lui lors de la venue de Nicolas Sarkozy à la Fnac.

Cet épisode n’a cependant pas perturbé le déroulement du meeting. Accueilli comme une rockstar par des militants gonflés à bloc, le leader d’En Marche a rassemblé 5 000 personnes. Sans compter tous ceux qui n’ont pas pu franchir la porte du Zénith, faute de places.

Un coup de boule !

De nombreux jeunes étaient présents et ont fait entendre leur voix. Pendant son discours, Emmanuel Macron s’est amusé de la répartie de son public. Alors qu’il expliquait que certains critiquent son ambition de devenir Président, “il n’a que 39 ans, qu’est-ce qu’il fera devant Monsieur Poutine ou Monsieur Trump ?”. “Un coup de boule !”, a lancé quelqu’un dans la foule. Hilare, l’intéressé a répondu : “non, je prône la bienveillance et je crois en les vertus de la diplomatie”.

12 000 instituteurs de plus

Emmanuel Macron a insisté sur le fait que tout repose sur l’éducation. Révélant une partie du volet éducatif de son programme, il propose de diviser par deux le nombre d’élèves aux CP et CE1, ce qui suppose 12 000 instituteurs de plus. Il a donc achevé ce week-end un déplacement de deux jours dans la région. Lundi, on évoquait un possible soutien de François Hollande pour sa candidature.

Olympe Bonnet