Cette semaine, Lillarious revient à Lille pour sa troisième édition. Ce festival de comédie et de stand-up ouvre ses portes aux Lillois et promet d’être riche en émotions. L’occasion pour CirconflexMag de se faufiler au cœur du public et d’en apprendre plus sur ce festival haut en couleurs.
20 heures 30.
Les spectateurs se pressent aux portes. L’atmosphère est envoûtante, la scène prête à s’enflammer. L’impatience se fait ressentir dans l’enceinte du Théâtre Sébastopol. Musique, murmures et lumières tamisées se mêlent pour créer un climat électrisant. Avec une programmation de haut vol, la soirée promet d’être mémorable. L’avant-spectacle de la Nordiste Margot Demeurisse met les spectateurs dans l’ambiance. Sa prestation se termine sous les applaudissements, puis, le gala commence…
21 heures.
L’excitation monte d’un cran. Les projecteurs s’éteignent lentement. La scène est plongée dans l’obscurité. Les murmures de l’attente se transforment en un silence vibrant d’anticipation. C’est le signal que la magie peut enfin opérer. Le maître de cérémonie, Ilyes Djadel, commence avec une présentation rapide et un sketch d’un humour trash. Puis les talents renommés se succèdent sur scène pour proposer au public un spectacle inoubliable.
« Des sketches mémorables »
22 heures.
Az, Mahé et Nash sont les premiers à entrer en scène. Un humour souvent satirique, parfois vulgaire, mais qui séduit toujours le public. Les éclats de rire résonnent au Théâtre Sébastopol. Les performances hilarantes des trois comédiens captivent le public. Puis, c’est au tour de Marine Leonardi et de Tareek d’entrer en scène. Souvent en se moquant d’eux-mêmes, les humoristes manient l’ironie au long de leurs sketchs pour le plus grand plaisir des spectateurs. Enfin, après déjà plus d’une heure de spectacle, les trois derniers humoristes de la soirée prolongent l’atmosphère festive et chaleureuse. Thomas Angelvy entre sous un tonnerre d’applaudissements. Son sketch est participatif, il interpelle régulièrement le public pour servir son humour cinglant. Tatty MacLeod, quant à elle, partage son humour britannique et incomparable avec enthousiasme. Enfin, Alex Fredo, armé de sa guitare, offre aux spectateurs un dernier sketch musical, dans lequel il revisite des chansons comme Ce rêve bleu du film Aladdin, ou encore Encore un matin, de Jean-Jacques Goldman.
« Ils étaient tous très bons »
23 heures.
Derniers applaudissements, les lumières se rallument. La foule quitte lentement le théâtre avec le sourire aux lèvres. Dehors, les spectateurs débriefent et se remémorent les punchlines marquantes de la soirée. Un jeune couple, venu spécifiquement pour l’un des artistes à l’affiche, a multiplié les découvertes. « On n’arrête pas de voir des vidéos de Thomas Angelvy sur TikTok. On le trouve hilarant, alors on s’est dit que ce soir, ce serait l’occasion de le voir de nos propres yeux. », relatent-ils. « Nous avons été très agréablement surpris. Nous ne connaissions pas les autres humoristes, mais ils étaient tous très bons, et nous sommes déjà prêts à réserver nos places pour l’édition de l’année prochaine ». Une femme d’une quarantaine d’années avoue « J’ai vu les affiches dans la rue, et je me suis dit, pourquoi pas ? Je suis venue sans avoir d’idée précise de ce que je venais voir, simplement pour me laisser surprendre. Et je ne regrette pas du tout d’être venue ». Comme eux, 10.400 festivaliers ont découvert ou redécouvert ce festival d’humour à Lille. Record battu pour Lillarious, qui visait la barre des 10.000 cette année.