Amateur de musique, cette info est pour toi ! Un nouveau disquaire, Bohème Records, s’est installé rue Gambetta. Il propose des vinyles, jazz, électro, reggae et des bandes sons originales. Circonflex Mag a rencontré le fondateur de l’enseigne , Maxime Carpentier, qui nous raconte son histoire.
Officiellement installé à Lille depuis le 16 février, Maxime réalise son rêve. “ J’ai toujours voulu entreprendre dans la musique. Je bossais dans des festivals et des concerts” explique-t-il. Depuis quelques années, impossible de passer à coté de la tendance : le vinyle revient à la mode ! Et ça touche toutes les tranches d’âge. En un mois, Maxime a vu défiler dans sa boutique autant de cinquantenaires que de moins de 20 ans ! “Aujourd’hui, avec le streaming et les plateformes, il est facile d’oublier d’acheter des disques comme au bon vieux temps. Je suis content de voir que le vinyle connaît une seconde jeunesse!”
Mettre un peu de culture en priorité, ça fait du bien
Heureusement pour lui, le gouvernement a permis aux disquaires de rester ouverts pendant ce troisième confinement. “J’ai inauguré ma boutique il y a un mois. Devoir refermer tout de suite aurait été un coup dur. Je pensais que ça allait me tomber dessus… mais finalement je m’en sors super bien ! C’est une bonne nouvelle !” annonce Maxime. Il rajoute : “mettre un peu de priorité sur la culture, ça fait du bien”.
Quand on rentre chez ce disquaire, ce sont des vinyles que l’on découvre avant tout. Et il y en a pour tous les goûts ! Maxime nous explique : “La spécificité du lieu, c’est la musique électronique. Mais j’ai choisi de développer un deuxième créneau avec la musique du monde -reggae, rock, jazz-”. Ces vinyles, c’est ”80% du neuf, 20% de l’occasion”. Les neufs proviennent de distributeurs français ou européens, et pour se différencier des concurrents comme la Fnac, Maxime fait appel aux labels. Pour les vinyles d’occasion, “c’est à l’ancienne”, c’est à dire via des particuliers ou par le biais du Bon Coin.
Le bémol ? Il faut des platines vinyles pour lire ces disques … et ces machines ne sont pas à vendre pour l’instant dans la boutique.
Représenter des créneaux musicaux qui sont en contrecultures
Pourquoi Bohème Records ? Maxime a la réponse : “le mot bohème me fait penser à voyageur, vagabond et au fait d’être anticonformiste. Et comme je veux représenter des créneaux musicaux qui sont en contreculture, bohème me semblait être un bon choix ”.
On allait presque l’oublier : la culture a quand même un prix. Dans sa boutique, un album vinyle coûte 22€ et un single 11€.
On vous conseille vivement d’aller y faire un tour !!
Pour voir la page Instagram de Bohème Records c’est ici.