C’est à l’occasion du Crossroads Festival, et sur recommandation d’Hervé Leteneur coordinateur du festival (interview à retrouver ici), que l’équipe de Circonflex a rencontré les trois Tourangeaux du groupe Thé Vanille. On vous prévient, ils sont un peu …comment dire …en dehors des clous …A vous de juger .
Circonflex Mag : Thé Vanille, c’est qui, c’est quoi?
Thé Vanille : On est trois : Nastasia au chant et au clavier, Valentin à la guitare et Théo à la batterie et au chant à ses heures perdues. Sinon, Thé Vanille c’est un bordel de styles musicaux, mais un bordel organisé : du rock garage, du pop, du folk . Et si on creuse un peu en profondeur, c’est aussi un projet de fiction où l’on met en musique, des histoires que l’on se raconte. Au final, c’est un truc assez complet…
Un bordel de styles musicaux organisé !
Pourquoi le nom de Thé Vanille ?
Nos trois personnages se sont retrouvés dans les limbes, au motel Vanilla, autour d’un petit déjeuner. Pour la petite histoire, le gérant de l’hôtel leur servait du thé vanille. (Nous n’en saurons pas plus… ndlr)
En regardant sur les réseaux vos différentes apparitions live, acoustique, studio, vous n’êtes jamais les mêmes. Est-ce voulu, d’adapter ainsi votre jeu au média ?
C’est complètement voulu ! À la base, musicalement, Thé Vanille, c’est un projet d’explorations sonores. On ne s’impose aucune barrière. On a tous les trois été influencés par des courants musicaux extrêmement différents. Thé Vanille est une manière de mettre tout ça ensemble. Si le son qu’on produit fait folk par rapport aux derniers morceaux sortis, ce n’est pas grave ! On essaie de mélanger simplement des petites touches savantes à de la musique populaire.
Quelles sensations souhaitez-vous procurer à votre public ?
Ce que nous ressentons quand on est sur scène tous les trois. On lâche tout. Tous les soucis s’envolent. On se fait plaisir, on se donne à 200% ! Notre mojo, c’est de jouer le plus pour partager le plus. Bon, et c’est aussi faire rire bien entendu !
On lâche tout !
Vous dites que vous avez du plaisir à jouer mais n’ayant sorti qu’un EP pour l’instant, vous n’avez pas l’impression de vous répéter en concert?
Non, car il y a pas mal d’improvisation dans ce qu’on raconte. Chaque concert est unique. Le référentiel, ce sont les morceaux, mais l’interprétation, la manière dont on dit et vit les choses, varie à chaque concert en fonction de nos humeurs, des blagues qu’on partage. Pour nous, ça reste un pur plaisir, on ne se conforte jamais dans des choses acquises. Notre EP est sorti il y a un an maintenant. Sur les 6 titres, on n’en joue plus que 3 en public ! Nous avons donc de nouveaux morceaux …qu’on ne peut découvrir qu’en concert ! C’est un appel pour venir nous voir !
Où iriez-vous plus tard si vous pouviez choisir?
Alors là … partout ! On a fait une petite tournée en Italie et tout s’est tellement bien passé qu’on se demande encore si c’était réel ou pas. Ce dont on a envie, c’est de partager cette musique, de la confronter à des publics qui ont une culture différente, un humour différent, une façon de faire la fête qui est différente !
Dans cette même dynamique du plus tard, est-ce que vous avez des projets plus concrets ?
D’abord continuer ce travail de production. L’idée, c’est de pouvoir coucher sur bandes les nouveaux morceaux qu’on fait en live. On aimerait aussi faire plus de clips. Avec la vidéo, on peut raconter une histoire et qu’elle soit vue, lue ou entendue par le plus de gens possible.
Avant de vous quitter, seriez-vous prêts à partager avec nous une anecdote dont vous avez un peu honte ?
Valentin devait aller acheter une guitare pas très loin de La Rochelle et on avait un concert à 18h là bas. Pour se laisser le temps de profiter, on est parti de Tours à 10h. Premier problème : on loupe la sortie de La Rochelle. Valentin nous dépose ensuite pour déjeuner dans le magnifique bled de Pons, va chercher sa guitare et revient pour qu’on se mette en route. Au bout de 2h, on s’est rendu compte qu’on roulait vers le sud, à l’opposé de notre destination. On a mis 8h30 pour faire Pons – La Rochelle ( 1h30 en temps normal, ndlr). C’est assez typique de nos histoires quotidiennes … On aime bien être à l’ouest !