L’ADICE, destination voyage !

Hey toi ! Oui, toi. Toi qui rêves de voyager, de prendre une année de césure durant tes études. Toi qui te sens une âme d’aventurier, désireux de partir à la rencontre de personnes différentes et de contribuer à un projet de solidarité international… Contacte vite l’ADICE !

L’ADICE, quésaco ? L’Association pour le Développement des Initiatives Citoyennes et Européennes permet aux jeunes de vivre une expérience à l’étranger à travers moults programmes de mobilité et notamment le Service Volontaire Européen.  Le SVE, c’est un programme Erasmus +, auquel tous les jeunes de 18 à 30 ans peuvent participer.

J’y apprend tellement sur moi-même et sur les autres !

Les missions proposées dans le cadre d’un SVE peuvent être liées aux domaines de l’art et de la culture, du social, de l’environnement, de la santé, de l’économie solidaire… et peuvent avoir lieu dans tous les pays de l’Union Européenne, et aussi en Turquie, en Arménie, en Macédoine, au Maroc, en Grèce… Mais attention, le SVE s’inscrit dans une démarche de Solidarité Internationale, non d’aide humanitaire. La différence ? L’aide humanitaire intervient en temps de crise (séisme, guerre) et nécessite des compétences et des diplômes particuliers. En revanche, pour participer à un projet de solidarité internationale, aucun prérequis n’est demandé, si ce n’est la volonté de découvrir de nouvelles cultures et de recevoir ce qu’elles ont à nous offrir.

Marie, SVE en Italie

« J’apprends tellement sur moi-même et sur les autres ! Cette expérience me donne de nouvelles lunettes, me permet de changer de perspective et de porter un regard neuf sur mes propres coutumes. Je remets en question certaines habitudes, une façon de penser », témoigne Sarah, partie en SVE en Italie. Quant à Médéric, volontaire en Lettonie, il affirme : « Cette expérience à l’étranger m’a fait gagner en maturité et m’a ouvert les yeux sur une autre culture ».

Léa Goizet travaille sur le SVE à l’ADICE. Elle recommande fortement cette expérience aux jeunes : « cela permet un élargissement du réseau culturel et personnel, mais aussi professionnel. Partir en SVE, c’est aussi voyager en étant soutenu et encadré par des associations, ce qui créé un cadre sécurisant ». En effet, l’ADICE accompagne les jeunes du début à la fin du projet, en organisant des réunions avant, pendant et après la mission, ce qui permet un suivi complet et personnalisé pour chacun.

Rodrigo, SVE à l’ADICE

Et si le SVE n’est ni un stage ni un emploi, la dimension professionnelle, dans une moindre mesure, y a tout de même sa place. Ainsi Rodrigo, volontaire colombien à l’ADICE, effectue une mission peu éloignée de son domaine professionnel. « Je suis dessinateur industriel, et ma mission à l’ADICE s’inscrit dans une dimension professionnelle, nous explique-t-il autour d’un café.  Je travaille sur les mêmes logiciels, je fais les flyers, j’aide à l’animation des réseaux sociaux, je fais aussi des vidéos ». Pour Rodrigo qui était déjà parti vivre un an à Paris, l’intégration n’était pas un problème, il s’est au contraire senti bien accueilli et épaulé.

Je conseille cette expérience à tout le monde.

Si vous avez encore des réticences pour partir, Rodrigo tient à vous rassurer : « Vraiment, je conseille cette expérience à tout le monde. Ça nous permet de mieux connaître l’humain, on apprend à vivre tout seul, à grandir, à découvrir de nouvelles cultures ».

Vous êtes sûrement en train de vous dire : « Mais je ne pourrai jamais partir un an ! ». Pas de panique, on y vient. Si certaines missions durent 12 mois, il est possible pour les plus frileux d’entre vous de vous engager sur une mission de 2 mois.

C’est… gratuit !

Alors très bien ! Mais combien ça coûte, tout ça ?  Ah la question qui fâche ! Vous avez sans doute été confronté au moins une fois à des pubs d’entreprises vous vantant les mérites d’une mission à l’international pour le prix faramineux de… 3000 euros la semaine ou le mois. Fuyez-les ! Les associations fiables comme l’ADICE sont loin de telles sommes. En fait, c’est gratuit. Oui, gratuit ! Le logement, la nourriture, le voyage, les transports, ainsi qu’un peu d’argent de poche sont pris en charge par l’Union Européenne, la structure d’envoi et la structure d’accueil. Si ce n’est pas beau ça !

Un entretien personnalisé à l’ADICE

Alors, lancez-vous ! Pour ceux que cet article a convaincu ou même pour les curieux, l’ADICE organise des réunions d’information tous les mercredis matin dans ses locaux de Roubaix.

N’hésitez pas à aller lire des témoignages sur leur site et à suivre leur page Facebook.

Laure Monfort