11ème édition du « challenge du ruban rose », Circonflex y était
Dimanche 5 octobre, c’était la 11eme édition du Challenge ruban rose. On a marché, on a couru pour soutenir la cause du dépistage du cancer du sein. Circonflex y était.
Ils sont plus de 10 000 ce dimanche matin à s’élancer autour de la citadelle de Lille, dans le cadre d’Octobre Rose. Dès 8 h, les premiers coureurs arrivent pour retirer leur dossard et s’échauffer. Sous une douce rosée matinale, l’air est frais mais ils ont chaud au cœur. La mobilisation est déjà forte, le village est composée des stands partenaires, des postes de ravitaillement mais aussi d’une estrade collée à la ligne de départ, animée par de la musique qui motivent les participants et les encouragent.
Une énergie collective
Parmi eux, Maël, étudiant à Lille, et sa copine venue de Pau pour le soutenir. « On a eu des cancers dans notre famille, donc on voulait être ici aujourd’hui », confie-t-il. Ils ne sont pas seuls : beaucoup courent 5 ou 10 km pour porter un message de solidarité. Comme Henry : « Je cours pour soutenir les femmes atteintes d’un cancer du sein », dit-il, enthousiaste.
À 9 h, le départ est donné. Encouragés par les spectateurs qui se massent le long du parcours, les coureurs tournent autour de la citadelle, portés par une énergie collective. Les plus rapides bouclent leur parcours en une quinzaine de minutes.
À l’arrivée, chacun reçoit un petit cadeau symbolique, mais ce n’est pas ce qui compte le plus pour Nicolas, ingénieur : « Pour moi, la course permet à tous de participer et de défendre une cause qui nous tient à cœur. » Son entreprise soutient l’initiative toute l’année : « En octobre, nous marchons pour les cancers féminins ; en novembre, pour les cancers masculins. »
Une guérison dans plus de 90% des cas
Au-delà de l’effort sportif, l’événement sert un objectif plus profond : récolter des fonds pour la recherche et sensibiliser au dépistage. En France, le taux de participation au dépistage organisé du cancer du sein est d’environ 48 %. Pourtant, détecté à un stade précoce, il peut non seulement être guéri dans plus de 90% des cas mais aussi être soigné par des traitements moins agressifs.
Nicolai Thomas




