Dans une petite cour d’immeuble près du parc Jean-Baptiste Lebas, l’Hybride et l’association Rencontres audiovisuelles accueillaient, le 17 novembre, dans le cadre de la 8ème édition du festival des solidarités, une projection de courts métrages autour de l’accès à l’éducation pour les migrants.
Sensibiliser le public présent sur la réalité du parcours que représente l’accès à l’enseignement pour les migrants arrivés en France… c’est l’objectif des associations présentes ce soir de mi-novembre à l’Hybride, lors de la projection de plusieurs court-métrages. Ces derniers mélangent les genres : animés, sous forme d’interviews ou encore de pistes audio musicales. Entre plaidoyer contre des action inhumaines de l’Etat ou encore témoignages d’expériences d’arrivées mais aussi de départs, le débat s’anime dans la soirée autour des questions soulevées par les projections. Les films sont produits ou sélectionnés par les associations et sont directement en lien avec la réalité sur le terrain. Des intervenants viennent aussi partager leurs expériences et leur vécu durant l’entre-projection.
L’hybride, un « point de réhydratation culturelle »
Outre ces acteurs, ce sont des Lillois de tous âges qui se retrouvent pour échanger, mais aussi pour passer une bonne soirée dans l’ambiance chaleureuse du lieu, à mi-chemin avec l’underground. Cet évènement a donc été l’occasion de découvrir L’Hybride, avant tout une salle de projection et un bar mais qui se définit comme un point de « réhydratation culturelle » en promouvant les courts métrages de tout type. A l’origine du lieu, l’association Rencontres audiovisuelles, qui crée l’endroit en 2007 comme un lieu de projection. Elle met en place un thème différent tous les mois, autour duquel sera axée la programmation des trois séances hebdomadaires de l’Hybride. Elle organise aussi sur l’année plusieurs évènements, avec notamment le festival international du court métrage de Lille ou encore la fête de l’Anim’ autour des films d’animation. Les actions ne sont pas uniquement lilloises puisque les projections s’exportent fréquemment dans la périphérie de la ville.
Pour les initiés, les curieux, ou encore les cinéphiles de tous âges, l’association est un bon tremplin, éducatif, inclusif et local, vers le monde du court métrage et du cinéma en général.
Bonne projection !