Le Conservatoire de l’espace naturel des Hauts de France agrandit son territoire en construisant une nouvelle antenne, cette fois-ci à Roost-Warendin, dans le Nord. Vincent Mercier a répondu à nos questions, en expliquant les raisons de cette installation et l’impact pour les jeunes.
Pourquoi avoir choisi cette ville de Roost-Warendin pour l’ouverture de cette antenne ?
“On avait déjà installé 4 antennes dans 3 départements : la Somme, l’Ain et l’Oise. On en a également installé une à Lillers, dans le département du Pas de Calais. Mais rien encore dans le département du Nord. Notre choix s’est porté sur Roost-Warendin pour des raisons stratégiques : on a beaucoup de sites naturels à gérer qui se situent près de cette localité.”
Quels en sont les objectifs ?
“On est une association qui gère des espaces naturels. On a à notre disposition plus de 520 sites naturels, couverts par 18 000 hectares. Notre objectif, c’est d’être au plus près des espaces que l’on gère. Ces sites naturels doivent être préservés. C’est ce qui nous anime aujourd’hui et c’est ce qu’on veut défendre.”
L’ouverture de cette antenne peut-elle permettre au Conservatoire de valoriser son patrimoine naturel des Hauts de France ?
“Effectivement. On cherche un meilleur ancrage dans notre région. C’est pourquoi l’on gère des sites avec l’aide de partenaires locaux, ce qui prouve notre attachement à nos racines. On a notamment l’aide d’usagers comme des chasseurs, des randonneurs, des pêcheurs ou encore des agriculteurs. On veut mettre en place des expositions pour le grand public, afin de lui faire découvrir la nature. Notre objectif, c’est d’être au plus près des espaces que l’on gère pour mener au mieux nos projets et défendre notre patrimoine.
L’ouverture de cette antenne amène t-elle d’autres projets de construction dans le futur ?
“A priori non. On a maintenant une antenne dans chaque département. Ce qui était notre souhait et notre principal objectif. On s’est battu pour ça. Il n’y a donc aucune raison qu’on implante d’autres antennes.”
Pour finir, pensez-vous que ce genre de projets peut amener les jeunes à s’intéresser à la nature, à se sentir concernés face aux questions environnementales ?
“Les jeunes, c’est l’avenir. Forcément, on a envie qu’ils soient impliqués au maximum. On veut les sensibiliser sur ces questions qui touchent à notre environnement, leur faire comprendre que l’important, c’est de le préserver. Ce message, on veut le faire passer grâce à des animations scolaires : chantiers participatifs, conférences …. Ils seront ouverts aux jeunes enfants mais également aux adolescents. C’est aussi parmi nos objectifs et on va s’en donner les moyens.”