Covid VS Boxe thaï : 1 à 0

Un Fight for life 2? Loupé ! Pas pour cette année. Le gala solidaire de Muay thaï -boxe thaï, organisé par les élèves de l’EDHEC et le Club Luxury Fight Gym, n’a pas eu lieu ce samedi 27 mars 2021. Mesures sanitaires obligent … Cet évènement avait pour but de collecter des fonds au profit de l’association Autisme et Familles. Aujourd’hui, Amélie Figureau, la co-présidente de l’association EDHEC Sport Business, prend la parole.

Circonflex Mag : Est-ce une vraie déception de ne pas avoir pu maintenir l’événement Fight for Life 2 ?

Amélie Figureau : Une déception oui ! Une telle organisation, ça demande du temps et de l’investissement. Jimmy Vienot était quand même le parrain officiel. Ce n’est pas rien ! Mais on savait depuis le départ qu’il y avait un risque que l’événement ne se concrétise pas. Pour me réconforter, je me dis que tout le travail réalisé va pouvoir servir pour plus tard.

 

 

Pourquoi ce gala était-il si important pour vous ? 

J’ai rejoint l’association de l’EDHEC spécialement pour voir ce projet grandir. Je trouve que la collaboration entre le monde de la boxe et les étudiants, avec un but caritatif, est assez unique. L’année dernière, pour le premier Fight For Life, on a eu la chance d’offrir un spectacle qui n’avait jamais eu lieu. Alors, même si le gala de cette année est annulé, je vais me battre pour que le prochain se déroule dans les meilleures conditions possibles.

 

 

D’où vous est venue l’idée d’aider une association caritative ? 

De base, l’idée du projet vient de Frédéric Savary, le gérant du club de muay thaï de Tourcoing. Il a toujours voulu organiser un gala de boxe à but caritatif. Mais il avait besoin d’aide pour toute la partie logistique et événementielle. Il y a trois ans, il nous a contactés. Les présidents du Sport Business de l’époque ont été emballés par ce projet. De là est née notre collaboration.

 

 

Quel était l’objectif de Fight For Life 2 ? 

Chaque année -depuis deux ans-, nous choisissons avec Frédéric une association partenaire du Nord de la France que nous allons aider. Tous les fonds récoltés lors de l’événement leur seront versés. L’an dernier, grâce au combat de boxe organisé à l’EDHEC, l’association Home des Flandres, qui lutte contre la maltraitance infantile, a reçu 3500 euros. Cette année, on voulait faire mieux pour l’association Autisme et Familles. Le gala à la Salle Léo Lagrange aurait pu nous permettre de vendre plus de tickets et donc de faire un chèque plus important. Malheureusement, cela n’a pas pu se produire…

 

 

Le gala de cette année est donc reporté. Y voyez-vous un côté positif ? 

Les étudiants qui vont s’occuper du prochain événement -on ne sait pas encore quand il aura lieu- auront la possibilité d’améliorer l’organisation. Les plans de réalisation, les visuels n’ont pas encore été diffusés pour Fight For Life 2. Ils pourront donc les exploiter et travailler sur d’autres points que nous n’avons pas eu le temps de traiter. Cette annulation est peut-être un mal pour un bien au final !

 

 

Avez-vous des attentes particulières pour le prochain gala solidaire ? 

Faire toujours plus ! Chaque année, nous changeons de responsables pour organiser l’événement, les futurs membres auront déjà une base sur laquelle travailler. Ils pourront développer au maximum l’organisation du gala. Peut-être auront-ils des idées différentes. Libre à eux de décider. Mais nous, les anciens, nous serons toujours là pour les guider.

 

 

L’Association EDHEC Sport Business :

- C’est une association étudiante composée de 50 membres.

- Elle existe depuis 9 ans (2012).

- Elle réalise des missions dans des entreprises, des fédérations ou des start-ups spécialisées dans le sport. L’argent récolté sert à financer leur événement annuel, organisé à la Fédération Française de Football : Le Sport Business challenge. Un concours réservé aux étudiant, qui a pour but de les mettre en relation avec le monde sportif. 

- Il y a un système de génération au sein de l’association. La première génération est composée d’élèves de première année de master. Une fois en deuxième année, ils intégreront la deuxième génération et pourront occuper les postes à responsabilité pour organiser les événements.
Maëlan Roussel