Référente des Jeunes Avec Juppé à La Catho, Amélie, 20 ans, court dans tous les sens entre l’ESPOL où elle étudie et les réunions juppéistes. Elle a choisi Alain Juppé il y a quelques mois, et nous explique son choix.
Circonflex Mag : Pourquoi Alain Juppé ?
Amélie Marmuse : Lorsque la campagne présidentielle a commencé, je ne savais pas vers quel candidat me tourner. Je me suis alors renseignée sur les programmes et les candidats et Alain Juppé m’a semblé le seul capable de réunir tous les Français. Il est de droite, non-exclusif et modéré dans ses discours. Juppé est à mes yeux le seul candidat armé pour contrer le FN. C’est aussi celui qui pourra lutter contre le terrorisme de façon efficace tout en rétablissant la sécurité sur le sol français.
Avoir 20 ans et voter pour quelqu’un de 71 ans, ce n’est pas un peu étonnant ?
Pour moi, l’âge n’entre pas en compte en politique. Ce sont les compétences qui priment. Alain Juppé, grâce à ses 71 ans, a accumulé de l’expérience : toutes ces années, il les a consacrées à la politique et aux fonctions gouvernementales, il a été formé pour la charge présidentielle. Son âge est une force plutôt qu’une faiblesse.
Depuis quand le suis-tu ?
J’ai commencé à soutenir Alain Juppé en janvier 2016, mais je le suivais déjà de loin lorsqu’il était maire de Bordeaux. Mes études en sciences politiques m’ont incitée à me rapprocher du monde de la politique.
Il est modéré et rassembleur.
Es tu encartée ?
Ah non, pas du tout. Je ne suis pas encartée au parti Les Républicains, par conviction personnelle.
Quel a été le déclic qui a fait que tu te sois engagée pour lui ?
Pas vraiment de déclic. Mais Alain Juppé est le candidat qui correspond le plus à mes valeurs et à mes croyances politiques. Il est de droite, traditionnel sans pour autant être dans la même ligne que Sarkozy. Il est modéré quelque soit le sujet qu’il défend et rassembleur.
Quelles sont les mesures pour les jeunes qui te plaisent dans son programme ?
Il promet de s’investir pour l’emploi des jeunes et favoriser leur intégration dans la vie active.
Pourquoi t’investis-tu en politique ?
J’ai toujours entendu parler de politique dans ma famille et cela continue à l’ESPOL. C’est un monde qui m’a toujours attiré. La droite répond à mes convictions et à mes attentes. Résultat : je suis maintenant très impliquée.
Penses-tu que les jeunes s’investissent suffisamment en politique ?
Non, ils le sont très peu. Mais je ne critique pas pour autant cette position, c’est un choix personnel et il faut le respecter. On ne peut pas forcer les gens à s’investir en politique.
Que faut il faire pour qu’ils s’impliquent davantage ?
On peut les sensibiliser à la politique, leur montrer que les hommes politiques ne sont pas tous des corrompus par exemple… Quoiqu’il en soit, si les jeunes ne s’impliquent pas, les choses ne bougeront pas.
Si Alain Juppé n’est pas au second tour, quel candidat pourrais-tu soutenir ?
La question ne se pose pas, il sera au second tour. Face au FN sûrement mais présent, j’en suis sûre. On travaille tellement qu’il ne peut pas en être absent.