Sur scène, au cinéma ou encore à la radio, on ne présente plus Jérome Commandeur. À l’occasion de son passage au Spotlight de Lille, l’homme aux multiples casquettes a accepté de répondre à nos questions… Avec le sourire, bien sûr.
Circonflex Mag : Pourriez-vous nous rappeler le parcours d’étudiant qui a précédé votre carrière professionnelle ?
Jérôme Commandeur : Après le bac j’ai fait une prépa littéraire. Pour être honnête, je n’y faisais pas grand-chose. D’ailleurs, j’ai tenté Sciences Po ici, à Lille. Je me disais que ce n’était pas loin de Paris… Quand on est déjà dans des considérations logistiques et de transports, c’est qu’on n’est pas spécialement porté sur les études ! J’ai fait une licence de Lettres jusqu’à la maîtrise, mais sans la valider parce que je commençais déjà à travailler pour des petites radios.
Qu’est-ce qui vous a attiré vers la comédie ?
Au départ, on n’est pas vraiment attiré par la comédie. C’est comme si quelqu’un disait : “Je veux être acteur comique ou comédien ». La vrai question, c’est : comment y arriver ? Moi, ce sont mes expériences en radio qui, de fil en aiguille, m’ont amené vers la comédie. Maintenant que j’y suis, je ne veux plus en partir. La scène, c’est comme chez moi.
Scène, radio, cinéma, présentation des Césars en 2017… Que vous ont apporté ces expériences diverses et dans quel domaine vous épanouissez-vous le plus ?
Je ne sais pas si ce sont vraiment des expériences différentes… Au final, c’est surtout un travail. Je mets la même passion dans tout ce que je fais parce que je fais ce que j’aime. Si je dois tirer quelque chose de tout ça, c’est que ces expériences m’ont montré ce qu’était véritablement le travail.
Avez-vous d’autres domaines que vous convoitez ?
Je pense que je travaille déjà assez. (Rires) Plus sérieusement, j’ai de nombreux projets en route, mais la priorité, c’est mon spectacle. On va laisser le temps faire.
La scène, c’est comme chez moi.
Entretien avec Jérôme Commandeur, c’est le nom de votre nouveau spectacle actuellement en rodage, pouvez-vous nous le présenter ?
J’y parle de tout et de rien, je fais ce qui me plaît. En réalité, je me concentre sur ce qui fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Je parle aussi bien de ce qui m’émerveille que des gens qui vivent dans le passé, qui sont névrosés … J’essaie de démystifier tout ça
Jérôme Commandeur se fait-il moins discret dans ce nouveau spectacle ? (ndlr : Jérôme Commandeur se fait discret est le nom de son précédent spectacle)
Rassurez vous, il s’appelait comme ça seulement parce que j’étais en petit sur l’affiche. Vous vous doutez bien que mon métier m’oblige à ne pas l’être, ça serait gênant sur scène. Mais dans la vraie vie, je suis quelqu’un de très discret.
On vous connaît aussi pour votre schizophrénie artistique, comment vous vient cette inspiration pour toute cette ribambelle de personnages, tous tellement différents ?
Les personnages, j’en ai joués sur scène, mais ils viennent principalement de ce que je faisais sur Europe 1. Les thèmes d’actualité m’inspirent énormément. Je sais qu’en ce moment, avec l’affaire Weinstein je me dis souvent si j’étais sur Europe 1, je ferais Geneviève De Fontenay… Elle pourrait nous dévoiler les petites choses qui se sont passées dans les coulisses de Miss Prestige National… Heureusement que l’actualité nous offre autant de possibilités, ça ne serait pas drôle sinon !
Auriez-vous un dernier mot pour nos étudiants ?
Bon courage les gars ! De toute façon, Lille, c’est plutôt sympa pour les étudiants, non ? Il me semble que déjà, à l’époque, je voulais venir y faire mes études en partie pour ça !