Après avoir joué à L’Olympia à guichets fermés du 19 au 29 janvier, il était de passage à Lille pour son nouveau spectacle, tout simplement intitulé François-Xavier Demaison. Avec près de 30 films au compteur, l’humoriste s’est également fait un nom au cinéma. En exclusivité, Circonflex Mag a pu s’entretenir avec François-Xavier Demaison.
Circonflex Mag : Les publics sont-ils différents d’une ville à une autre ?
François-Xavier Demaison : Certains sont plus ou moins chaleureux. Ils réagissent de manière un peu différente. Il y a des publics très chauds comme dans le Nord. Dans les banlieues parisiennes un peu bourgeoises, c’est différent. Mais je n’aime pas faire de généralités. A quelques variations près, le public est le même. Et pour cause : les gens qui viennent me voir le font généralement parce qu’ils m’apprécient.
Le public lillois est super !
Comment trouvez-vous le public lillois ?
Super ! J’ai trouvé que le public était chouette. Il y a une vraie gentillesse chez les gens de la région. J’adore venir jouer ici, et j’adore aussi Lille, c’est vraiment une très belle ville. Les gens sont sympas, gentils… Et c’est une ville de jeunes !
Vous avez fait l’Olympia il y a quelques jours. Avez-vous encore le trac avant un spectacle ?
Oui, j’ai toujours un peu le trac…
Que fait-on dans ces cas-là ? Avez-vous un rituel avant de monter sur scène ?
Oui, bien sûr. Je me réfugie derrière quelques rituels, comme la pose de mon micro avec mon régisseur, un petit brief avec l’équipe avant de commencer… Il y a également quelques parfums qui me rassurent. Ce sont ces quelques petits trucs qui font que lorsque j’arriverai sur scène, je serai déjà dans un environnement familier.
Quelques mots sur votre personnage dans Jour J, qui sortira le 19 avril ?
Dans Jour J, je joue Ben, le meilleur ami de Nicolas Duvauchelle. C’est un homme qui a des théories sur tout : sur les femmes, sur le couple, sur les enfants… En fait, il passe son temps à élaborer des théories. C’est un personnage très très drôle mais qui vit tout seul.
Dans Comment j’ai rencontré mon père, à l’écran le 7 juin, vous adoptez un enfant africain avec Isabelle Carré. Un tel sujet, est-ce une manière de vous engager artistiquement ?
C’est exactement ça. Quand je fais L’outsider de Christophe Barratier, qui parle de l’affaire Kerviel, ou quand je tourne dans Comment j’ai rencontré mon père avec Isabelle Carré, qui parle des migrants, c’est une manière de participer à des films dont je partage les valeurs.
Aujourd’hui, je suis l’homme le plus heureux du monde
Vous êtes passé de fiscaliste à humoriste, deux casquettes diamétralement opposées. En quoi la seconde vous a apporté plus de satisfaction que la première ?
Être humoriste, c’était ma passion de toujours. J’ai toujours voulu faire ça. Aujourd’hui, je me sens à ma place et je suis l’homme le plus heureux du monde. Je ne le serais pas si j’étais dans un bureau, devant un ordinateur… Mais tout ça me paraît tellement loin, c’était il y a 15 ans… Finalement, j’étais plus acteur que fiscaliste… Je suis plus acteur que toute autre chose dans ma vie.
Parmi ces deux métiers, quel est le meilleur pour draguer ?
A votre avis ? (rires) C’est mieux d’être acteur, parce que fiscaliste, pour draguer en boîte de nuit, ce n’est quand même pas super glamour… Il y a croque-mort aussi, mais bon… (rires)
Et quel est celui qui rapporte le plus ?
Ça dépend… Mais l’essentiel, c’est de faire ce que l’on aime dans la vie. Quand on fait ce qu’on aime, on a plus de chance de réussir.
Quand reviendrez-vous à Lille ?
Je ne sais pas encore… Je reviens dans le Nord bientôt, mais je ne sais plus très bien où et quand. En tout cas, j’espère revenir très vite, parce que j’ai vraiment adoré !
Toutes les dates de sa tournée sont ici.