En Marche militant politique élection 2017 président Emmanuel Macron
Albane, première en partant de la gauche, militante pour En Marche.

Quelques pas avec En Marche

Circonflex Mag a rencontré Albane, 20 ans, étudiante en deuxième année à l’ESPOL et membre du Comité Universitaire Vauban d’En Marche. Depuis le début de la campagne, elle participe activement aux débats, tractages et collages, parfois même jusqu’à 2 heures du matin. Elle nous explique pourquoi elle a choisi de soutenir Emmanuel Macron.

Circonflex Mag : Pourquoi Emmanuel Macron ?

Albane : Son programme est très moderne. Je me retrouve dans ses idées progressistes, comme celles qui concernent la laïcité, l’éducation ou encore l’écologie, et qui me tiennent particulièrement à cœur. De plus, avec les primaires on a une droite très conservatrice avec François Fillon et une gauche très à gauche avec Benoit Hamon… Macron me semble constituer une belle porte de sortie.

Depuis quand le suis-tu ?

Ça fait un bail ! J’ai commencé à soutenir Emmanuel Macron en mai dernier, lors de la Grande Marche. J’y ai même participé, il s’agissait de rencontrer le plus de Français possible afin de savoir ce qu’ils pensaient de la politique actuelle. De ces réponses sont sortis une vision, un programme, même si beaucoup s’amusent à dire qu’il n’en a pas…

Quel a été le déclic qui a fait que tu te sois engagée pour lui ?

Lors de la Grande Marche, je me suis dit : « enfin quelqu’un qui fait participer la société civile ! ». Depuis, je fais partie du Comité Universitaire Vauban, je le dirige avec Clémentine Dupuis. On se regroupe derrière des idées motrices, on organise des ateliers pour débattre de sujets, sur la santé par exemple lors du meeting de Lille. Des questions sont posées, il y a des votes et les éléments remontent au QG pour être pris en compte.

J’ai fait des séances de collage jusque 2 heures du matin !

Quelles sont les mesures pour les jeunes qui te plaisent dans son programme ?

Pour l’éducation, Emmanuel Macron propose de diviser par deux les effectifs des classes, de donner plus de moyens aux ZEP. Et concernant la laïcité, il estime par exemple que pour le voile, après 18 ans, on est assez mûrs dans notre réflexion pour décider ou non de le porter. J’aime beaucoup cette manière de voir les choses.

Pourquoi t’investis-tu en politique ?

C’est Emmanuel Macron qui m’a motivée, avant lui je ne m’étais jamais posée la question de l’engagement politique. Son état d’esprit, ses mesures phares …, c’est ce qui m’a attirée et motivée à rejoindre En Marche. J’ai été voir les comités, j’étais persuadée que la politique n’était pas accessible. Or avec Macron, on a la possibilité de faire réellement bouger les choses.

Penses-tu que les jeunes sont suffisamment investis en politique ?

Je suis centrée sur En Marche, autour de moi tout le monde s’investit … Mais je suis consciente que ce n’est pas le cas de tous les jeunes. Avec le regain du populisme, l’élection de Trump, les positions de Poutine, il faut faire bouger les choses. Je comprends qu’avoir confiance en la politique n’est pas quelque chose de facile avec les affaires de corruption dont on parle tant en ce moment. Même moi, je me dis que je pourrais être déçue par Macron, après tout…

Si Emmanuel Macron n’est pas au second tour, quel candidat pourrais-tu soutenir ?

Il va passer, j’en suis certaine. Je bosse à fond pour qu’il soit élu, j’ai déjà fait des séances de collage jusque 2 heures du matin ! Et s’il ne devait pas passer le premier tour, je ne sais vraiment pas sur quel autre candidat je reporterais mon vote…

Mathilde Baron