Chaque année, au cœur du campus de l’IÉSEG , une association étudiante se distingue autant par son énergie que par son engagement. Défil’Cancer, composée d’une vingtaine de membres motivés, accompagne une dizaine de femmes touchées par le cancer pour leur offrir du soutien, du bien-être et une parenthèse hors du quotidien.Zélie, l’actuelle présidente, se souvient très bien de la manière dont tout a commencé : « Je suis rentrée dans l’asso un peu par hasard, grâce à un message qui avait atterri dans ma boite mail. À ce moment-là, j’avais envie de m’investir dans une cause qui me parlait vraiment, de voir concrètement l’impact de mes actions. » L’année suivante, après un échange universitaire, l’ancienne présidente lui propose de prendre la relève. « J’ai accepté sans hésiter. C’est un rôle qui demande beaucoup, mais qui apporte encore plus. »
Un défilé de mode devenu un rendez-vous emblématique
Tout au long de l’année, Défil’Cancer organise des moments pensés pour faire du bien : ateliers bien-être, puppy yoga, coaching, activités collectives, toujours dans la bonne humeur. L’objectif est simple : permettre aux femmes d’oublier un temps le rythme souvent difficile des traitements. « Voir leurs sourires à la fin d’un atelier, c’est ce qui nous motive à continuer », confie Zélie. Le point d’orgue du projet a lieu en mars, avec un défilé de mode devenu un rendez-vous emblématique. Pendant une soirée, les participantes deviennent mannequins, habillées par des marques partenaires comme Agnès b., qui prêtent leurs pièces pour l’événement. « À la fin du défilé, quand on voit dans leurs yeux qu’elles se sentent fières, vivantes et soutenues, on se dit que tout le travail en amont en valait la peine », raconte la présidente.
Une vraie leçon de résilience
Pour Zélie, ce qui fait la force de Défil’Cancer, c’est surtout l’esprit de groupe. « On est une vingtaine dans l’asso, toujours soudés. On s’entraide, on rigole beaucoup, et on se dépasse ensemble. » Elle insiste : la réussite du projet est entièrement collective. Après plus de deux ans dans l’association, elle reste animée par la même conviction : « Ma plus grande fierté, c’est de voir ces femmes se sentir fières d’elles et de rendre fiers leurs proches. Elles nous donnent une vraie leçon de résilience chaque année. » À l’heure où beaucoup d’associations étudiantes cherchent leur identité, Défil’Cancer continue de prouver qu’un campus peut aussi devenir un espace de solidarité, de renouveau et de beauté au sens le plus humain du terme.
Madeleine Martelli


