L’Université Catholique de Lille, comme les autres universités françaises, propose à ses élèves des échanges dans de nombreux pays. Mais vous le savez, un voyage pareil, ce n’est pas rien. Les préparatifs qui précèdent le départ sont stressants, perturbants, et peuvent devenir une vraie source d’inquiétude… Pour vous aider, Circonflex Mag a rencontré la responsable des échanges internationaux, Mme Bray.
Circonflex Mag : Avec combien de facultés la FLSH propose-t-elle des échanges ?
Mme Bray : Pour la FLSH, il y en a peu près 90, un peu partout dans le monde.
Comment l’Université Catholique de Lille obtient-elle des propositions d’échange avec d’autres facultés ?
En général, les facultés qui veulent réaliser des échanges prennent contact les unes avec les autres. Certains de nos contrats existent d’ailleurs depuis 1998, nous les renouvelons chaque année Et quand nous manquons de places à l’étranger, nous partons en quête de nouvelles destinations..
Comment se déroulent les procédures d’inscription quand la faculté proposée se trouve à l’autre bout du monde ?
Tout est fait par e-mail ou par le biais de plateformes internet : avec des pays comme l’Australie ou le Japon, qui ont un décalage horaire important avec la France, c’est la seule solution. Ils envoient donc un formulaire que l’étudiant doit remplir et la FLSH se charge de le renvoyer à la fac d’accueil.
On ne contrôle pas la pluie et le beau temps…
Quelles sont les destinations les plus « risquées » aux yeux des parents ?
Les parents n’ont pas toujours raison. Certains ont peur de l’Inde ou de la Chine, ce qui n’a pas de raison d’être. Seul le Mexique a quelques fois posé problème, quand il y a eu des conflits à cause de la drogue … Mais généralement, tout se passe bien. D’autres parents se sont inquiétés à propos des Philippines, mais les facs que nous choisissons ne sont jamais dans les mauvais quartiers. Parfois, certains parents demandent si la fac peut leur assurer qu’il n’y aura pas de catastrophe naturelle à cette période ! Malheureusement, on ne contrôle pas la pluie et le beau temps…
Est-ce que la FLSH propose des destinations francophones à ses élèves ?
Oui, il y a trois possibilités : en Belgique, au Liban et au Canada. Le Liban n’est pas très demandé car les parents ne sont pas trop rassurés d’y envoyer leurs enfants. La Belgique, c’est plutôt l’inverse. Ce sont les étudiants qui ne sont pas trop enclins à partir. Trop près ! Et pour le Canada, quand nous avons des places, bien sûr, les élèves acceptent avec plaisir.
Concernant les logements, on vous propose un nombre restreint de places en résidence ou alors chaque étudiant a l’opportunité d’avoir une chambre ?
Normalement, il y a un contrat avec la fac associée et si les élèves envoient les dossiers à temps, ils en auront une. Certains campus européens n’ont pas de résidence, ils aident alors leurs étudiants étrangers à trouver un logement en ville.
Enfin, pour les assurances, si jamais il arrive quoi que ce soit à un étudiant, l’Université Catholique a-t-elle une responsabilité ?
Non, la faculté doit seulement vérifier que ses étudiants soient bien assurés avant de partir. Plusieurs facs proposent une assurance complémentaire et conseillent d’ailleurs aux étrangers de souscrire systématiquement à cette dernière pour ne pas avoir de mauvaises surprises une fois là-bas.
Pour rencontrer Mme Bray, vous pouvez vous rendre à son bureau 301 dans l’Hôtel académique ou la contacter par mail (suzanne.bray@univ-catholille.fr) ou par téléphone (0320134703)