Jamais 2sans5,  la team qui s’apprête à défier le désert marocain

Envie d’évasion après vos partiels ? A vos volants ! La 4 ème édition du Bab el Raid arrive à grand pas,  du 9 au 20 février prochain. Au programme de ces 10 jours de rallye reliant La Rochelle à Marrakech : pilotage, soleil, palmiers et mission humanitaire. Le tout principalement dédié aux étudiants. L’équipe de Circonflex Mag a rencontré Pierre Caron et Clément Decrock, étudiants à l’IUT de Béthune aka, l’équipage 221 de cette belle aventure !

Circonflex Mag : Équipage 221, c’est le numéro qu’on vous attribue au rallye mais le nom de votre team est plus mystérieux …

Pierre et Clément : (rires) On a choisi de s’appeler  Jamais 2sans5 . Tout bêtement c’est parce qu’on est deux et qu’on roule en 205 !

Comment vous êtes-vous rencontrés tous les deux et pourquoi avez-vous décidé de concourir ensemble ?

On s’est rencontré à l’IUT de Béthune, nous sommes dans le même groupe de TP. Tout de suite, on a eu pas mal d’affinités. Nous sommes tous les deux férus d’automobile, autant vous dire que parler mécanique nous a bien soudés… Sans mauvais jeu de mots, bien sûr.

Une grande famille qui part de l’autre coté de la Méditerranée.

Se lancer dans un rallye pour des fondus d’automobile, c’est compréhensible, mais pourquoi le Bab el Raid ?

C’est assez simple… Dans le cadre de notre DUT en Génie Mécanique et Productique, nous avons un projet d’études à réaliser, c’est pourquoi l’idée d’un raid humanitaire a germé ! Ensuite, nous avons choisi le Bab el Raid car contrairement au 4l Trophy qui est bien plus connu, le Bab el Raid est un événement très convivial et très familial. Il y a beaucoup moins de participants. C’est un peu comme une grande famille qui part de l’autre côté de la Méditerranée.

Qui dit rallye dit voiture ! Pour quel modèle votre cœur a-t-il penché ?

Nous partons à bord d’une Peugeot 205 de 1992. Rustique mais solide ! Au niveau des équipements, la voiture a été complètement révisée, on a posé un pare pierre sous le moteur et un réservoir. Nous ferons d’autres modifications … si notre budget nous le permet bien évidemment.

Voiture, équipements… participer à un rallye, c’est beaucoup de choses à gérer. Qu’est ce qui a été le plus compliqué dans la préparation de la course ?

Le plus difficile,  pour nous, ça a été de trouver le financement car le coût de l’inscription et tout ce qui va avec est … conséquent ! C’est un réel travail de fond, surtout pour la recherche des sponsors !

Vous n’avez jamais baissé les bras ?

Notre force viens justement des galères que nous avons traversées pour la mise en place du projet : ça a véritablement soudé notre équipe ! Mais notre plus grande motivation, c’est l’envie d’aller vers l’autre. Le Bab el Raid, c’est avant tout un rallye  humanitaire.

Ne pas baisser les bras.

Quels sont vos objectifs dans cette course ?

Bon…On ne va pas se précipiter. Niveau objectif, le principal, c’est déjà de finir la course (rires) Et si la mécanique tient le coup,  pourquoi pas tenter un podium ! Sinon, moralement, on est au taquet. En revanche financièrement, si Circonflex Mag ou ses lecteurs pouvaient nous dénicher un ou deux sponsors, ce serait nickel !

On imagine qu’après lecture de cette interview, plus d’un étudiant voudra se lancer dans cette magnifique aventure.  Un conseil pour ceux qui souhaiteraient tenter l’expérience ?

Un seul conseil à donner : ne pas hésiter à se lancer et ne pas baisser les bras en cas de galères …parce qu’il y en a, il ne faut pas se le cacher.  Mais le jeu en vaut la chandelle et la joie de s’en sortir et de voir qu’on avance est inégalable ! Alors foncez !

Outre l’expérience rallye sur le sable marocain, le Bab el Raid, c’est aussi un raid humanitaire. En affiliation avec l’association Cœur de Gazelles, le Bab el raid organise une étape solidaire : La Green Day. Le principe est simple : récolter des fonds, grâce aux actions des participants, pour financer l’achat et la plantation de palmiers dattiers dans la région de Merzouga pour une démarche durable. Le but ? Lutter contre la désertification galopante mais aussi permettre aux habitants de créer une économie autour de ces palmiers.

L’an dernier, les participants du Bab el Raid ont planté pas moins de 1500 arbres pour cette Green Day ! Et si vous aussi cette aventure humaine vous tente toutes les infos sont sur le site !
Ambrine Larbi