Du 7 au 10 octobre prochain, le Lille Street Food Festival s’installe sur les terres d’Euratechnologies. Pour en savoir plus sur le déroulement des journées, nous avons rencontré Guillaume Rogations, l’organisateur du festival.
Pourquoi la Street Food ?
C’est tout simple : depuis la crise sanitaire, la Street Food, c’est un secteur qui n’arrête pas de se développer. C’est vraiment tendance. On veut mettre en lumière toute la richesse de cette cuisine , et surtout celle de la Street Food locale. De nombreux chefs s’y mettent, on n’a pas eu besoin d’aller loin de Lille pour les trouver
Locale ? Le but est de rivaliser avec les destinations Food européennes ?
C’est totalement ça. On a vraiment envie de montrer qu’on peut tout faire localement. De nombreuses villes ont déjà leur propre festival, on était en retard. On a voulu se mettre à la page pour prouver que Lille peut, elle aussi, être une capitale européenne de la Street Food. En plus le projet s’articule bien avec le label « European Region of Gastronomy » qui sera remis à la ville de Lille en 2023.
Comment s’organise le festival ?
Il y aura trois pôles : le pôle nourriture, le pôle boisson, et un pôle startups. Question nourriture, les visiteurs auront de quoi faire un tour du monde culinaire avec les burgers de Sam’Régal, les pizzas de chez PrimaFila, des Ramen, des plats Thaïlandais, des spécialités de Madagascar… Le pôle boisson réunira 5 microbrassseries : quand on est dans le Nord, c’est quand même incontournable ! On n’a pas visé que les buveurs de bière, il y aura aussi des bars plus éclectiques. Nous avons aussi choisi de présenter 8 Startups, qui sont en rapport étroit avec la Street food.
Le choix d’Euratechnologies, c’est justement pour mettre en avant ces startups ?
Il y a de ça, bien sûr. Mais la raison première, ce qui nous a plu, c’est le côté éco-quartier des Bois-Blancs, un lieu en plein boom, en lien avec la nature. Et puis visuellement, c’est super attractif, l’air de rien, ça compte. En plus de ça, de nombreux étudiants investissent ce quartier, on a saisi l’opportunité de leur offrir quelque chose à deux pas de chez eux.
IL FAUT QUE LES VISITEURS JOUENT LE JEU
Vous avez travaillé ce côté éco-responsable ?
C’est vraiment la priorité. On est dans un éco-quartier, on met en avant les transports en commun et on travaille avec des locaux qui n’utilisent que des produits de notre terroir. Tous nos prestataires sont de la région, on a évité de faire venir les animations de loin pour limiter les déplacements. GECCO va récupérer tous les déchets pour les réutiliser : par exemple, les masques et les mégots seront valorisés ou recyclés. On a même une start-up de consigne d’assiettes qui sera là ! Maintenant, il faut que les visiteurs jouent le jeu…
Quelles animations avez-vous prévues pour faire vivre le festival ?
Nous allons mettre en place des animations pour tout le monde, des plus petits aux plus grands : concerts, pétanque, ping-pong, babyfoot, des jeux gonflables, des jeux flamands. On organisera sûrement des tournois. Surtout, nous allons accueillir des chefs : je pense à Thibaut Gamba, un chef étoilé lillois, qui sera là le samedi midi pour une démonstration culinaire. On a même prévu une battle entre lui et les visiteurs ! Il vient de lancer son stand de Hot Dog, « Holy Dogs » et sera présent pendant les 4 jours pour du hot dog de qualité. D’ici au 7 octobre, d’autres chefs étoilés feront peut-être leur apparition.
Pour payer, carte ou espèce ?
Aucun des deux ! On a mis en place un système de cashless, c’est beaucoup plus facile et rapide. A l’entrée, on vous donnera une carte sur laquelle vous devrez mettre le montant de votre choix. Vous pourrez bien sûr la recharger à l’entrée ou sur les bornes de rechargement. A la fin du festival, s’il vous reste de l’argent sur votre compte, il vous sera remboursé, alors pas de panique, pas besoin de tout dépenser le premier jour. Le petit truc en plus, c’est qu’on pourra garder la carte. J’adore les goodies !
Pour entrer, il y a des consignes sanitaires ?
La présentation du pass sanitaire ou d’un test PCR ou antigénique de moins de 48H.
Les bons conseils de l’organisateur ?
Avant tout, venez en transports en commun, le quartier est bien desservi et c’est très responsable. Ne vous sentez pas obligé de dépenser de l’argent : notre but, c’est avant tout de montrer que la Street Food, ce n’est pas que des burgers. L’offre est gigantesque. Et puis ce n’est pas tous les jours qu’on peut voir un chef étoilé cuisiner devant soi. Enfin, bonne nouvelle : pour les plus accros, le festival dure 4 jours !