La lumière du Spotlight

Décontracté, tout sourire après sa prestation, le voilà qui s’installe. Artiste dans l’âme, cet humoriste côtoie les planches de la scène depuis l’âge de 15 ans. Avec Circonflex, David Voinson a joué le jeu : à  10 questions courtes, 10 réponses courtes …

Humoriste ?

Quand je regardais des sketchs,  je ne pouvais pas m’empêcher de me demander ce qui déclenchait le rire.  Ça me paraissait tellement inaccessible. Puis je me suis dit : Pourquoi pas moi ?

Parents ?

(Rires) La première réaction de ma mère a été : « De toutes les  façons, t’es pas drôle ». Mais quand ils ont vu que c’était du sérieux, ils ont eu LA réaction parfaite Ils m’ont fait voir que le monde n’est pas tout rose, tout en me soutenant.

Comment es-tu monté sur scène ?

(Rires) En marchant !

La scène, pourquoi ? 

Sur scène, je me livre. Je suis toujours stressé mais il n’y a pas de mot pour décrire ce que je ressens. C’est un moment de contact privilégié que j’entretiens avec mon public.

 

J’ai vraiment senti l’importance de mon métier pendant le confinement.

 

Thèmes préférés ?

Principalement les problèmes de jeunes comme l’indépendance, la vingtaine, les problèmes d’argent … Ce sont des thèmes que je maitrise et qui me touchent personnellement. Ce que je dis est l’illustration des idées que je défends et dont je suis fier de parler.

Des doutes ?

Je doute mais je ne regrette pas. Je suis partagé entre l’idée d’avoir un métier stable ou de continuer ma passion malgré les galères. J’ai vraiment senti l’importance de mon métier pendant le confinement. Les gens avaient besoin de rire et de penser à autre chose. J’étais là pour leur offrir ça. J’ai reçu beaucoup de message de remerciements. Le rire a un impact sur les gens.

 Spotlight de Lille ?

Cela fait 5 ans que j’y fais des spectacles en scène ouverte. Je suis un habitué ! (Rires) Tout le monde peut venir, c’est vraiment familial et soudé : l’endroit parfait pour évoluer et se construire en tant qu’humoriste !

Instagram ?

Oui, depuis 1 ans et demi. J’ai la chance d’avoir une petite communauté (140k) qui me suit et me soutient. Ça m’encourage à écrire de nouvelles choses et à monter sur scène pour que les gens puissent venir me voir. C’est du donnant-donnant. J’ai commencé sur scène, je ne peux pas m’en détacher.

https://www.instagram.com/p/CA-pDZmhmci/

 

Et maintenant ?

Acheter une maison au Cap ferret (Rires). Non, en vrai, aujourd’hui c’est le Spotlight, demain c’est le théâtre Sébastopol. Mon rêve ultime : le Zénith.

Mot de la fin ?

Commencez par venir à mon spectacle le 31 octobre à 17h à Lille. (Rires).

Aurélia Petit