Le très important projet de sauvegarde du patrimoine local -on veut parler de l’Université Catholique de Lille et de sa Chapelle, quartier Vauban- était rendu, confinement oblige, à un calme inattendu. Ni bruits, ni chocs, ni coups caractéristiques de travaux d’embellissement. Voilà donc cette Chapelle retombée dans le silence, sans entreprises, sans artisans, et sans embellissement….
La naissance de cette dame néo-gothique, toute de pierre vêtue, remonte à 1875, date de la création des premiers établissement qui composent cet ensemble de cinq facultés. 145 ans, c’est un âge plus que vénérable pour une vieille dame. Un sérieux remodelage avait donc été prévu. Avec l’ampleur et la minutie des travaux, nécessitant des artisans très expérimentés, 3 ans se sont déjà écoulés depuis le début du chantier. Du béton dans les fondations, 1400 m2 de marbre au sol, la restauration du grand vitrail sont au programme, ou bien déjà réalisés. Bonne nouvelle pour les frileux qui visitent cette Chapelle en hiver : le chauffage a été restauré. Un nouvel orgue est aussi prévu dans le cahier des charges.
Du rouge, du blanc, de l’or, c’est splendide… Ou cela le sera. Plus que quelques jours à patienter. Dès que le Covid-19 s’éloignera suffisamment, les travaux vont reprendre. Petit à petit : il se dit qu’un seul artisan à la fois sera toléré sur place, sur un lieu bien précis. Malgré cette interruption pour cause de virus, l’ouverture de la Chapelle serait prévue en octobre. Une Chapelle nouvelle formule, désormais ouverte sur le quartier…