Après avoir voyagé en Inde, au Japon et au Sénégal, le metteur en scène Armel Roussel et le jeune acteur estonien Jarmo Reha poursuivent leur exploration de l’amour et du désir chez les jeunes du monde entier avec Long Live the Life That Burns the Chest. Un solo kaléidoscopique, charnel, sincère et attachant, qui sera joué à Lille du 8 au 12 mars au Théâtre du Nord.
Le talentueux metteur en scène Armel Roussel travaille depuis longtemps sur le désir, la sexualité, l’amour, l’art, la mort, les relations homme/femme, la construction de l’identité… Autant de thèmes inspirés de la satire dramatique l’Éveil du printemps de Frank Wedekind. Une pièce qui nous raconte l’histoire d’une dizaine d’adolescents qui se heurtent aux murs de la répression, aux interdits et aux tabous érigés par le monde des adultes.
Une progression organique de la réalité à la fiction
De Tokyo à Kaolack, de Pondichéry à Tallinn, Armel Roussel et Jarmo Reha ont interrogé ces thèmes avec d’autres jeunes acteurs afin de savoir comment l’Éveil du printemps est perçu, compris et reçu ailleurs. L’ensemble s’articule dans une progression subtile où se mélangent la réalité et la fiction. Quelle place est donnée au corps ? A l’amour ? Au désir ? Au sexe ? A ce qui nous construit ?
Un complice exceptionnel
Le réalisateur livre ici son opus le plus intime à ce jour, moins péremptoire que souvent, plus sensible que jamais. Jarmo Reha est plus qu’un interprète, il devient un complice exceptionnel, une voix qui donne corps aux volutes du doute, de la douceur, de la puissance et des failles. Sur scène, Jarmo se dévoile sous toutes les coutures. Sa puissance émotionnelle est mise à nu. Peu à peu, il fait corps avec les autres et Il dialogue avec les sublimes vidéos de Julien Stroïnovsky, témoins de voyages et de moments de partage. Progressivement, il devient l’écran sur lequel est projetée sa métamorphose au contact de cultures différentes.
Un équilibre subtil entre spontanéité et construction
Chacune de ces destinations est plus qu’un but en soi : un chemin, une traversée, un creuset d’expériences et de rencontres, de personnalités et de différences. Tour à tour, elles donnent lieu à une séquence filmée. Les images prennent ici une place inédite dans le parcours d’Armel Roussel. La cinématographie du projet, comme sa dramaturgie d’ensemble, révèlent un équilibre entre spontanéité et construction. Quant aux films, ils sont soigneusement intégrés au travail scénique, dans un environnement scénographique simple, voire brut. La pièce Long live the life that burns the chest est un parcours qui creusera les questions qui l’habitent, sur ce qui nous distingue, ce qui nous lie et nous consume.
Si vous êtes intéressés par cette aventure, alors ne perdez pas une minute et réservez votre place dès maintenant. Le spectacle se déroulera du mardi 8 mars au samedi 12 mars prochain au Théâtre du Nord, de 20h00 à 21h45, jeudi à 19h et samedi à 18h. Les prix vont de 10 euros à 25 euros pour le plein tarif. Pour réserver vos billets, c’est juste ici : theatredunord.fr que ça se passe !