La nuit électronique au LaM de Villeneuve d’Ascq

Pour sa dixième édition, le musée du LaM organisait sa nuit électronique le 13 octobre dernier. 600 visiteurs se sont alors rassemblés pour profiter d’un cadre mêlant l’univers de Giorgio Griffa à celui de la musique techno. À cette occasion, le musée a proposé plusieurs activités en plus de la liberté de découvrir les œuvres habituellement exposées. CirconflexMag s’est rendu sur place pour vous partager les coulisses de cette nuit et les avis de visiteurs. 

Le thème central de la soirée était tourné vers l’exposition de Giorgio Griffa. Dans une grande salle, dès l’entrée du musée, un mandala s’animait sur le mur de la pièce en rythme avec le tempo de la musique. Les salles du musée affichaient alors le travail que Griffa avait nommé Les Merveilles de L’inconnu durant le confinement. « L’artiste a un style plutôt simpliste qui cherche à transmettre un sentiment de calme et de relaxation. » explique une employée du musée. 

« Sa prestation a envahi tout le musée »

Le set organisé au centre de l’exposition était animé par Nkisi. L’artiste d’origine congolaise, nous a fait vibrer tout au long de la soirée sur sa musique d’inspirations techno, house. « Sa prestation a envahi tout le musée » et nous a permis de profiter de l’expérience du début à la fin sans perdre une miette de sa prestation. Un visiteur nous confie alors « le concept d’une exposition mêlée à de la musique électronique me paraissait une idée folle. Finalement, c’était  un concept original que l’on a énormément apprécié »

Une expérience collaborative et originale

Le premier atelier Music Box consistait à laisser à disposition du public une boîte à musique un peu originale. Chacun pouvait alors laisser exprimer sa créativité et transformer l’une des  16 bandes son préenregistrées en jouant sur la vitesse, le tempo, le volume ou encore en ajoutant des filtres. Une manière d’avoir toutes les cartes en main pour profiter d’une expérience collaborative et originale.

Dans le second atelier, Carte en Main, les visiteurs pouvaient se laisser inspirer par les amateurs de la music box pour dessiner sur une fresque collaborative ou sur un support personnel. L’une des animatrices nous explique alors que le spectateur impatient de finir son œuvre n’a rien compris au travail de Griffa. « La simplicité de ses œuvres témoigne simplement du fait que l’artiste  arrive, contrairement à son public, à rester sur une œuvre qui paraît inachevée et à rester zen. »

« Le mélange improbable entre le set Up et l’exposition d’un style plus classique est un pari osé mais relevé »     

Cette expérience manuelle a été beaucoup appréciée par les visiteurs qui se sont réjouis de « participer à un travail qui reliait créativité et liberté ». Héloïse, venue profiter de l’évènement nous a confié que « les ateliers étaient vraiment la meilleure idée de la soirée. Cela a permis à tout le monde de repartir avec un souvenir de l’évènement ».

Le set Up d’Nkisi a lui aussi été approuvé par les spectateurs qui ont acclamé l’artiste. Léa conclue : « le mélange improbable entre le set Up et l’exposition d’un style plus classique est un pari osé mais relevé. Vivement la prochaine édition ».