Ces derniers temps, le mot à la bouche de beaucoup d’entre vous, c’est Séries Mania. Encore un peu de patience : le festival arrive bientôt. Vous ne savez plus quoi faire en attendant ? Nous avons ce qu’il vous faut : le Festival du cinéma européen. Il aura lieu à Lille du 6 au 13 Avril. Pour vous expliquer en quoi cela consiste, quoi de mieux que de rencontrer une bénévole du festival ? Circonflex Mag l’a fait !
Circonflex Mag : Bonjour Margot, peux-tu nous expliquer le principe du festival ?
Margot Coulmont : Le festival a lieu tous les ans depuis 34 ans, année de création de Prix de Court, l’association qui l’organise. 63 courts métrages sont présentés au public sous forme de compétition. À la base, l’association en reçoit plus de 3500 mais on ne peut pas tout accepter. Ils sont diffusés à l’UGC de Lille ou à l’Univers, répartis en dix séances. À côté de ces courts-métrages sont organisés de nombreux évènements autour du cinéma. On trouve, par exemple, des conférences gratuites, des soirées à thème dans différents lieux de Lille, la finale du concours de scénario, un marché du film et d’autres événements que vous retrouverez sur notre site. Vous avez aussi bien sûr la cérémonie d’ouverture du festival qui aura lieu le 6 avril et la cérémonie de clôture le 13 à l’UGC de Lille.
Comment devient-on bénévole pour un événement si important ?
Il faut donc, dans un premier temps, faire parti de l’école. Ensuite, il faut passer des entretiens de recrutements qui se font en deux tours. D’abord pour rentrer dans l’association. Une première sélection est faite. Puis par pôle qui nous intéresse. Les deuxièmes années qui ont déjà organisé le festival l’année d’avant choisissent alors qui ils vont former.
Être motivé et savoir s’organiser.
Quel intérêt cela représente pour toi ?
C’est une belle expérience. Nous devons démarcher des partenaires, gérer des imprévus, organiser des événements de A à Z. Cela nous donne également quelques contacts dans le monde du cinéma, ce qui m’importe beaucoup puisque j’aimerais y faire carrière. Mais il faut aussi être motivé et savoir s’organiser. Je pense que ça nous aide à devenir plus mature en quelque sorte.
La question qui intéresse tout le monde : As-tu rencontré des grands noms du cinéma ?
Pour l’instant, comme le festival n’est pas encore passé, non. Je vais avoir la chance d’échanger avec Claude Lelouch, parrain du festival. Mais aussi avec Timothée Hochet, réalisateur de courts métrages et de la série auditive Calls de Canal +, Bastien Ughetto réalisateur des Parasites, ou encore Gabriel Julien-Lafferière, un réalisateur français à l’origine de Neuilly sa mère par exemple.
Pour ceux qui seraient vraiment intéressés, tu as des astuces à nous proposer ?
Bien sûr. Alors, d’abord, n’hésitez pas à vous rendre sur notre site où vous trouverez de nombreuses informations et notamment une bande-annonce qui vous présente le festival. Pour plus de précisions encore, je vous conseille aussi l’interview de notre président Adrien Evrard.
Vous voulez un point de vue interne ? Nous avons aussi échangé avec Chloé Duponchelle, une étudiante en troisième année de réalisation à l’Institut des Arts de Diffusion de Louvain-La-Neuve. En septembre 2016, elle a participé au 48h Film Project, un festival du même genre, mais international cette fois.
Circonflex Mag : Peux-tu nous raconter ton expérience au sein de ce festival ?
Chloé Duponchelle : Le principe est simple et répond au nom du festival. Nous avions 48h pour réaliser un court métrage sur un thème donné lors du lancement et respecter des consignes précises (intégrer une phrase, un objet ou un personnage dans notre court-métrage). Il est réservé aux amateurs de cinéma. Nous avons été confronté aux Parasites, un groupe connu sur le web.
Comment t’es venu l’idée d’y participer ?
C’est la première fois que le festival se produisait à Bruxelles et des amis m’ont demandé si cela me tentait. J’ai accepté avec plaisir ! Dans le cadre de ma formation, c’est très important. Cela représente une vraie expérience avec une équipe de tournage dans des conditions extrêmes. J’ai occupé le poste de première assistante réalisation, le bras droit du réalisateur si vous préférez. C’était vraiment très enrichissant. En plus, dans le cinéma, la pratique est bien plus importante que le théorique. C’était un bon moyen d’apprendre de nouvelles choses.
Enfin, le plus important, quel fut le résultat de votre participation dans le classement ?
Nous avons remporté le prix du meilleur scénario, de la meilleure actrice et du meilleur film.
Si vous souhaitez voir le court-métrage, cliquez sur ce lien.