Les chats font leur entrée à la brigade des stups de Roubaix !

Il ne s’agit pas d’un article du Gorafi mais d’une nouvelle tout à fait sérieuse : les chats font leur entrée chez les poulets ! Non, vous ne rêvez pas, le 1er avril est passé, c’est même la Police Municipale de Roubaix qui s’est fendue d’un communiqué de presse pour annoncer la nouvelle !


Avec une grande fierté, la police municipale de Roubaix a présenté à ses concitoyens deux nouveaux membres de la brigade des stups : Blues et Jazz, deux chats européens à poils courts, communément appelés “chats de gouttières”. Cependant, ces boules de poils n’ont rien de commun ni d’ordinaire. Ils seront des armes redoutables dans la reconnaissance de produits stupéfiants à Roubaix.

 

Chats renifleurs

 

La ville connait depuis quelques années une recrudescence de consommation de cannabis sous toutes ses formes, surtout depuis le premier confinement, en mars 2020. La brigade a noté la multiplication des points de vente de produits stupéfiants, lié à l’ennui et au stress découlant des conséquences de la crise sanitaire . Ce projet félin, qui est le fruit d’un travail acharné de recherches complexes, en collaboration avec les plus grands dresseurs, est une première en France ! Basé sur le même système de dressage que les chiens renifleurs. Pour apprendre à reconnaître les produits illicites, les chats renifleurs seront en apprentissage, puis en période d’essai afin de s’assurer que cette activité ne leur est pas néfaste et qu’ils sont capables de réaliser leurs missions. Bien sûr, les chats ne cohabiteront pas avec les chiens renifleurs de la brigade, afin de ne pas se perturber mutuellement. Mais si l’idée prête à sourire, il s’agit d’un projet très sérieux pour les forces de police roubaisiennes qui comptent exporter l’idée vers d’autres villes françaises.

 

Des espions infiltrés

 

Reste à régler la question que l’on peut légitimement se poser : pourquoi des chats ? Et bien parce que ces derniers ont pour avantages, contrairement à leurs collaborateurs canins, de pouvoir se glisser dans les endroits les plus étroits et se balader sur les toits et les gouttières…d’où leur surnom ! Les brigades ayant remarqué que les trafiquants n’hésitent pas à jeter leurs produits illicites par la fenêtre lors d’interventions ou de perquisitions… avantage pour les chats !

Alors, consommateurs de tous poils, tremblez : ces deux nouveaux membres de la police,  avec leur petite bouille adorable,  risquent de se glisser dans la peau d’espions infiltrés ! Si ce projet marche, gageons que  la « team chat » pourra utiliser ce nouvel argument dans l’éternel combat des préférences « plutôt chiens ou plutôt chats ? ». Reste à savoir si d’autres animaux pourront faire office de nouvelles recrues pour d’autres missions !

 

Alexandra Prud’Homme